L’incendie de la cathédrale Notre-Dame et les coulisses de l’histoire written by 20603 Kim Seonwoo, 20605 Min Jeongyeon

 

 

Le 15 avril dernier, la cathédrale Notre-Dame, une des cathédrales les plus populaires et historiques du monde, a été ravagée par les flammes. La nouvelle avait ému le monde entier.

 

La cathédrale Notre-Dame

Notre-Dame de Paris est située à l’ouest de l’île de la Cité à Paris. Elle est célèbre pour son style gothique ; en effet, elle est l’une des premières cathédrales de ce style et fut construite pendant toute la période gothique. Avant l’actuelle cathédrale, c’était une basilique de style romain construite au 12ème siècle. Cette grande cathédrale, toujours influente est vieille de plus de 850 ans et abrite également des reliques. La cathédrale se dote de vitraux et d’autres parures, la distinguant de son ancien style romanesque. Les vitraux, l’aiguille et la rosace sont des éléments qui la rendent si célèbre dans le monde. Selon le patrimoine mondial de l’UNESCO, plus de 14 millions de touristes visitent Notre-Dame chaque année.

 

L’incendie

 

La cathédrale Notre-Dame s’est enflammée le 15 avril 2019. Le feu a pris dans les combles où des travaux de rénovation étaient menés. L’incendie a été maîtrisé au bout de 9 heures : le feu a commencé autour de 18h50 et a enfin été éteint aux environs de 4 heures le lendemain matin. Le brasier a endommagé tout le toit et la flèche s’est effondrée sous les flammes.

 

La reconstruction et les problèmes soulevés

Emmanuel Macron a promis de collecter des dons et de les utiliser pour reconstruire la cathédrale. Le président français encourage à donner en proposant une fiscalité avantageuse. Les dons collectés sont estimés à 700 millions d’euros à l’heure actuelle. Macron s’engage notamment à reconstruire Notre-Dame d’ici à 5 ans. Malgré la polémique suscitée par cette reconstruction qui semble précipitée pour certains, des travaux sont déjà en cours pour la charpente.

Or, certains architectes et experts pointent du doigt la durée de la reconstruction affirmant qu’il faudrait au moins 10 ans pour achever ces travaux. De plus, la charpente nécessite des milliers de chênes pour sa restauration ; problème cependant résolu car plusieurs propriétaires forestiers et grands groupes ont décidé de faire don de chênes provenant de leurs forêts.

Le problème le plus important reste la contamination au plomb. Alors que les travaux de sécurisation ont débuté, le 25 juillet, il a fallu interrompre l’ouvrage pour cause de pollution au plomb. En effet, 400 tonnes de plomb ont fondu dans l’incendie et des taux de plomb 66 fois supérieur au standard de sécurité ont été mesurés dans le sol avoisinant la cathédrale. Une plainte a été déposé par l’association environnementale « Robin des Bois » pour mise en danger de la vie d’autrui. Le gouvernement français a finalement pris des mesures pour décontaminer les écoles alentour et nettoyer les sols contaminés, retardant la rentrée de milliers d’écoliers.

 

Le débat entre tradition et modernité

A la suite de l’incendie du 15 avril, un débat sur « comment reconstruire la cathédrale » agite l’opinion publique. Le sujet principal de la discussion repose sur le style à adopter : certains insistent pour la reconstruire comme cela était dans le passé en arguant que la cathédrale est intéressante par son histoire et qu’elle devrait être restaurée telle quelle. Les autres affirment qu’on pourrait lui donner une apparence plus moderne, ce qui n’enlèverait en rien la valeur historique de la cathédrale. Selon un sondage mené par YouGov, 54% des Français approuvent une reconstruction traditionnelle contre 25% favorable à un geste architectural moderne. Olivier de Châlus, guide en chef de Notre-Dame et expert de ce monument pense qu’il est nécessaire de « faire des recherches » avant de débattre sur le style à adopter.






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